L’addiction au travail, ou workaholisme, est un problème sérieux aux effets sous-estimés.
Pourquoi certaines personnes ne peuvent-elles jamais déconnecter ? Quel est le prix à payer pour une obsession du travail sans limites ?
Les signes de l'addiction au travail
Elle se manifeste par une incapacité à s’arrêter. La personne est obsédée par ses tâches, au détriment de sa vie personnelle et sociale. Elle a du mal à se déconnecter, reste stressée et ne parvient pas à prendre du recul. Sa santé est mise en danger.
Les risques
Travailler sans pause expose à de nombreux risques. Stress, épuisement professionnel, troubles anxieux ou dépressifs s’accumulent. La surcharge de travail pèse aussi sur le corps. Cette spirale négative, dégrade la qualité de vie et crée des risques psychosociaux (RPS).
Les facteurs contribuant à l'addiction au travail
Plusieurs éléments favorisent cette addiction : la pression constante, la recherche de perfection, le besoin de reconnaissance. D’autres ne connaissent pas leurs limites entre vie pro et vie perso. Ces facteurs mènent souvent à un excès.
Prévention et prise en charge
Les services de prévention doivent informer sur les dangers de l’addiction au travail au même titre que les RPS et les violences sexistes et sexuelles. Prévenir ces risques et promouvoir la santé mentale sont des priorités pour 2025. Rééquilibrer la vie professionnelle et personnelle devient une nécessité. Les entreprises doivent aussi réduire les heures supplémentaires non essentielles et mettre en place des politiques favorisant la qualité de vie au travail.
Et si travailler moins intensément permettait d’en faire plus, sur le long terme ?
Comment la société peut-elle encourager une culture du travail plus saine et plus équilibrée ?
Comment distinguer une passion pour un travail d’une véritable addiction ?